Témoignage de Christine -Rodez- n°2

Publié le 2 août 2019 par Christine

< A partir de 1988, j'ai fréquenté les stages mensuels à Clermont et les stages d'été; nous étions deux à nous rendre à Clermont: départ le samedi après-midi car nous travaillions le matin,4 heures de mauvaises routes , on se précipitait en arrivant, prêtes à 'avaler' tout ce que Wei Guo présentait !

Le fait d'avoir "débroussaillé " l'enchainement en Chine, nous permettait de suivre, mais pas d'être autonomes. De retour chez nous, on se retrouvait chaque semaine, pour s'entrainer et ça n'était pas facile… Je n'ai jamais suivi de cours, même par la suite, seulement des stages, avec Wei Guo...ou ses assistants.

Pendant mon premier stage d'été, en Bretagne, je me suis décidée à apprendre la première partie, pas question de repartir sans l'avoir mémorisée ; tous les soirs je la répétais, corrigée par d'autres élèves ( Merci Michelle !); comme Evelyne, je la refaisais le plus souvent possible, je la repassais dans ma tête et...je suis partie avec !...ouf , c'était gagné pour ce morceau là.. mais il restait tous les autres !.. il m'a fallu bien des stages d'été avant de posséder la forme !

Plus tard, quand je suis devenue enseignante et que mes élèves se plaignaient (ô combien !) de ne pas arriver à mémoriser, je leur ai toujours répondu : "quand on veut, on peut!... le taïchi n'est pas difficile ,mais il nécessite de la discipline et de la volonté, voilà tout."

Wei Guo ne limite pas son travail à l'apprentissage de la forme, loin de là, nous étions dans l'approfondissement en permanence et les exercices qu'il nous proposait étaient nombreux, riches et variés...quel que soit notre niveau, il y avait 'à boire et à manger' pour tout le monde; de plus, nous avons pu rapidement nous confronter à des élèves avancés, et c'était très stimulant...Wei Guo n'instaurait pas de frontières de niveaux très marquées.

J'aime ses choix car ils nous ont toujours permis d'avancer librement, Merci à lui !>